Coupe Davis: la recherche du capitaine va s'accélérer au Rolex Paris Masters
La semaine qui s’annonce au Rolex Paris Masters promet d’être passionnante sur le terrain mais également intrigante en coulisses. Après la démission de Sébastien Grosjean, devenu coach à temps plein de la nouvelle sensation du tennis français Arthur Fils, le poste de capitaine de Coupe Davis est vacant.
Gilles Moretton n'a pas attendu que des candidats se manifestent: "Il y a eu un appel à candidatures, des gens ont été sollicités." Le patron de la FFT a sondé bon nombre de personnalités du tennis français. Et il va rencontrer les personnes intéressées cette semaine, dans le cadre d’un "processus relativement simple".
"Beaucoup sont intéressés, promet Gilles Moretton. C’est une bonne chose pour le tennis français, je pense que le tennis français intéresse des joueurs et des joueuses, parce qu’il ne faut pas exclure une candidature féminine à la tête de l’équipe de France de Coupe Davis. Et puis derrière, il y a aussi pour moi la mission d’écouter les joueurs, parce que d’un côté je vais écouter les entraîneurs, avec des questions très précises, puis d’un autre côté je vais écouter les joueurs. C’est important. Il faut que les deux puissent matcher ensemble sur l’avenir du tennis français." La fumée blanche est attendue à l'issue du tournoi. Les Bleus auront une rencontre de barrage début février. Le temps presse...
La chèvre Mannarino
Affaibli par une gêne aux adducteurs, Adrian Mannarino n’avait pas pris part à la rencontre fatale aux Bleus face à la Grande-Bretagne, mais le gaucher avait rempli sa part du contrat contre l’Australie et la Suisse, en septembre, comme il avait assuré six mois plus tôt face à la Hongrie.
Le n°1 français (24e joueur mondial) est en forme (titre à Astana le mois dernier) et sera sur la ligne de départ du Rolex Paris Masters, en compagnie des 20 meilleurs joueurs du monde. Mannarino a tellement brillé ces derniers mois qu'il possède déjà son ticket pour les Jeux Olympiques. Même si l’opportunité de les disputer ne semble pas l’emballer.
"Je suis vraiment une chèvre sur terre battue. S’il y a bien une personne qui ne peut pas espérer une médaille, c’est bien moi. Tu vois mes résultats sur terre battue depuis quatre ou cinq ans, j’ai dû gagner un ou deux matches. C’est délicat de faire une compétition olympique juste pour faire acte de présence, ce n’est pas trop dans mon état d’esprit. Aujourd’hui, je me dis que c’est dommage que ça joue sur terre."