Coupe Davis : quarante-sept ans après, la victoire exaltante de “l’Italie de Sinner”

Au pays où le ballon rond est une religion, le plus célèbre des quotidiens sportifs italiens a l’habitude d’ouvrir son édition par du football. Mais cette fois-ci, il a fait une exception. Ce lundi 27 novembre, en effet, c’est le tennis que La Gazzetta dello Sport a décidé de mettre à l’honneur, et pour cause.

“Quarante-sept ans après, la Coupe Davis est de retour en Italie”, célèbre le média milanais, qui illustre son titre de une par une photo des athlètes italiens autour du “saladier”, le trophée qui récompense chaque année la meilleure nation du tennis mondial. “Elle est à nous”, jubile encore le média transalpin.

Pour remporter la Coupe Davis, l’Italie a tour à tour éliminé les Pays-Bas, la Serbie de Djokovic et, enfin, l’Australie. Le tout après une semaine de compétition jouée dans une seule et même ville, à Malaga, en Espagne, comme le prévoit la nouvelle formule du tournoi depuis 2019.

Sinner, le futur et le présent du tennis italien

Lors de la finale, l’Italie s’est imposée 2-0. Matteo Arnaldi a ouvert la danse en dominant en trois sets Alexei Popyrin, avant que Jannik Sinner, la star du tennis transalpin, ne surclasse Alex De Minaur.

Une victoire d’équipe donc, mais aujourd’hui, tous les titres sont pour l’homme “qui n’est plus seulement le futur du tennis italien, mais en est devenu le présent”, s’exalte la Gazzetta dello sport. Le quotidien fait évidemment référence à Jannik Sinner, numéro quatre mondial, qui, “à 22 ans, a battu trois fois en douze jours le monstre Novak Djokovic”, actuel numéro un au classement ATP.

Sinner “est le symbole de cette équipe, et il est déjà entré dans l’histoire de ce sport”, renchérit le journal rose, qui se laisse aller à une petite envolée lyrique : “Vêtu de ce magnifique maillot bleu, Sinner s’est exalté, et il a exalté aussi les gens qui ne connaissaient pas grand-chose à ce sport. Nous sommes passés devant un centre commercial et nous avons vu un groupe de personnes qui s’étaient rassemblées devant la vitrine d’un magasin qui vend des télés. Tous là, en train de supporter l’Italie de Sinner.”

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :