«Corsage» de Marie Kreutzer - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Noël 1877, Élisabeth d’Autriche (Sissi), fête son 40e anniversaire. Première dame d’Autriche, femme de l’Empereur François-Joseph Ier, elle n’a pas le droit de s’exprimer et doit rester à jamais la belle et jeune impératrice. Pour satisfaire ces attentes, elle se plie à un régime rigoureux de jeûne, d’exercices, de coiffure et de mesure quotidienne de sa taille. Étouffée par ces conventions, avide de savoir et de vie, Élisabeth se rebelle de plus en plus contre cette image.

La critique (4/5)

Dans «Corsage», Vicky Krieps joue l’impératrice à la fin de sa vie. Elle est sans doute la moins glamour de toutes les versions de Sissi vues sur le petit ou le grand écran, la plus capricieuse, la plus égoïste, la moins attachante parce que la plus malheureuse. Sissi est seule, toujours au bord de la crise de nerfs, avide de plaire, paniquée à l’idée de vieillir.

Au diable les tracas politiques, «Corsage» se centre sur une éternelle enfant et la fait évoluer dans un univers volontairement anachronique. La voir danser seule dans ce palais sans dorures, sombre et glauque semble être un hommage à Diana virevoltant, Walkman à la main. Son obsession maladive pour son poids également. Et lorsqu’elle assène le coup de grâce à son infinie chevelure, on ne peut s’empêcher de penser à Charlène de Monaco ou à Britney Spears, qui ont fait de leurs changements capillaires radicaux une véritable déclaration au monde. Bouleversant.

La bande-annonce


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