Alors qu'ils préparent son corps pour l'enterrement, une enfant revient soudainement à la vie

Jeune fille en costume funéraire traditionnel à Bali, Indonésie (illustration - Photo by Veronique DURRUTY/Gamma-Rapho via Getty Images)
Jeune fille en costume funéraire traditionnel à Bali, Indonésie (illustration - Photo by Veronique DURRUTY/Gamma-Rapho via Getty Images)

Déclarée décédée, une jeune fille est revenue à la vie en Indonésie. Le temps de quelques dizaines de minutes : malgré les efforts des médecins pour soutenir ce regain d’activité cardiaque, sa mort a été à nouveau confirmée une heure plus tard. Un cas rare.

Ngasiyo a 40 ans et le 18 août, il perdait sa petite fille de 12 ans. Siti Masfufah Wardah - c’est son nom - ne survivait pas à des complications liées à un diabète chronique et touchant les organes vitaux. À 18 heures, les médecins informent le père du décès de sa fille. À 19 heures, le père rapporte le corps à la maison, où la famille se réunit pour le laver et le préparer à l’enterrement. C’est à cette occasion que l’improbable se produit.

“Alors que le corps était lavé, sa température corporelle s’est soudainement mise à augmenter” raconte Ngasiyo aux médias locaux. “Puis ses yeux se sont ouverts, nous avons senti son coeur battre à nouveau et son corps a bougé.” Appelés, les docteurs de l’hôpital viennent en urgence au chevet de la petite fille pour tenter d’exploiter ce qui ressemble à un miracle. Las, malgré la mise en place d’une assistance respiratoire, Siti Masfufah Wardah est à nouveau déclarée morte, une heure plus tard.

Retour de la circulation spontanée

Miracle avorté, donc ? Pas exactement. Il s’agit en fait d’un cas rare de retour de la circulation spontanée (return of spontaneous circulation, ROSC), un phénomène de reprise de la vie fréquent après un arrêt cardiaque. En Angleterre, plus de 2 500 cas de ROSC ont ainsi été enregistrés en 2017. Mais dans plus de 80 % des cas, le phénomène survient dans les dix minutes après la fin des tentatives de réanimation.

Et un cas de ROSC n’est pas toujours synonyme de retour définitif à la vie. Pour Siti Masfufah Wardah, le coeur s’était arrêté depuis trop longtemps pour espérer une véritable résurrection à la manière d’un Lazare. Après que sa mort a été confirmée une seconde fois, elle a finalement été enterrée au cimetière de son village de Lambangkuning, sur l’île de Java.