Coronavirus : recherche active de centaines de croisiéristes débarqués au Cambodge

Placés en quarantaine à cause de la propagation du nouveau coronavirus, les passagers d'un bateau de croisière ont pu débarquer au Cambodge la semaine dernière. Mais une passagère a depuis été testée positive, entraînant une traque des voyageurs.

À la recherche des passagers débarqués. Holland America Line, un croisiériste américain, a entamé une vaste enquête à la recherche de centaines de passagers autorisés à débarquer la semaine dernière à Sihanoukville, au Cambodge. Ils avaient passé deux semaines en mer, sans trouver de port autorisant les quelque 1455 personnes à quitter le navire parti de Hong Kong le 1er février. La raison de cette recherche? Une voyageuse de 83 ans a depuis été testée positive au nouveau coronavirus, 60ème passagère de la croisière touchée. Mais entre temps, elle avait pris un vol jusqu'à Kuala Lumpur, en Malaisie, d'où elle devait rentrer aux États-Unis. La compagnie pense donc que d'autres passagers ont déjà quitté le Cambodge et travaille en coordination avec l'OMS et des centres de dépistage aux États-Unis «pour enquêter et suivre les personnes qui pourraient avoir été en contact» avec l'octogénaire.

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En débarquant du Westerdam, les passagers avaient passé un rapide examen médical et avaient été accueillis en personne par le Premier ministre Hun Sen. L'arrivée au Cambodge était loin d'être acquise, le bateau s'étant vu refuser le droit d'accoster par la Thaïlande, le Japon, Taïwan, les Philippines et l'île américaine de Guam, qui craignaient tous une propagation du virus qui a fait plus de 1770 morts. Singapour a depuis placé en quarantaine deux de ses ressortissants qui ont voyagé à bord du Westerdam et compte n'autoriser «aucun autre croisiériste à entrer ou transiter» sur son territoire -il reste actuellement 233 passagers et 747 membres d'équipage à bord du bateau.

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