Coronavirus : quand le confinement pèse sur le sommeil

Coronavirus : quand le confinement pèse sur le sommeil

Heure de coucher décalée, réveil tardif, nuits hachées, le sommeil se complique pour de nombreux Français pendant cette période de confinement.

Le confinement pèse sur le sommeil des Français. Selon un sondage Ifop mené sur 1 004 personnes, 74 % des adultes rapportent des problèmes de sommeil et la moitié des sondés estime que les troubles sont apparus avec le confinement. Exposition aux écrans, manque d’activité physique, angoisse liée à cette période inédite, les raisons des nuits perturbées sont nombreuses.

Alors que pour certains, les nuits virent au cauchemar, pour d’autres, le confinement a permis de gagner quelques précieuses minutes de sommeil grâce au télétravail. Comme le révèle l’entreprise américaine Fitbit, les Parisiens ont gagné 25 minutes de sommeil, rapporte BFM TV.

Mais, pour près de 40% des Français, les nuits dépassent rarement les six heures de sommeil. Le confinement pourrait aider une partie de la population à retrouver un sommeil de qualité. Pour cela, la marque de literie Kipli rappelle les bons gestes pour plonger rapidement dans les bras de Morphée... et y rester. Par exemple, la température dans la chambre ne doit pas être trop élevée mais idéalement située entre 16 et 20 degrés. De plus, pour bien dormir, il est recommandé que la chambre soit plongée dans le noir sans aucune lumière d’alarme ou de téléphone. Pour un sommeil reposant, la marque préconise également d’opter pour une literie saine et respirante composée de matières naturelles. Concernant la bonne position de sommeil, Kipli recommande de dormir sur le dos ou sur le côté avec les jambes légèrement pliées.

Fixer un cadre

L’Institut national du sommeil et de la vigilance livre également ses conseils pour un sommeil apaisé. Ainsi, il rappelle l’importance de conserver son rythme en ne décalant ni les horaires de coucher ni celles de lever. Il est aussi conseillé de s’exposer quotidiennement quelques minutes à la lumière du soleil pour rééquilibrer l’horloge biologique. Au quotidien, il faut limiter la consommation d’excitants et éviter des aliments trop lourds le soir. Enfin, une à deux heures avant de dormir, il est recommandé de déconnecter et d’éteindre les écrans pour se préparer au sommeil. Chez les enfants, le sommeil peut également être perturbé. Pour améliorer le rythme des petits, la sieste est à conserver et le rituel du coucher toujours scrupuleusement suivi.

Quel que soit l’âge, l’Institut national du sommeil et de la vigilance rappelle l’importance de maintenir le même rythme de veille et de sommeil avec un lever à la même heure que quand l’enfant se rend à l’école. De même, mieux vaut conserver des repères pendant la journée : des repas à heure fixe, des temps de jeux, de l’activité physique, des activités encadrées, etc.

Dans le Rhône, une étude est menée par le centre hospitalier du Vinatier à Bron sur l’impact du sommeil. Cette recherche doit permettre de mettre “en avant les conséquences du confinement sur les modifications des rythmes veille / sommeil et leur impact potentiel sur la santé psychique" explique Lyon Mag. Ceux qui le souhaitent peuvent remplir ce questionnaire rapide disponible en ligne.