Ce Parisien se confine dans le Sud, il trouve sa maison squattée à son retour

Mauvaise surprise (illustration Getty Images)
Mauvaise surprise (illustration Getty Images)

Déconfinement difficile pour cet habitant de la petite couronne parisienne. Après plusieurs mois confiné dans le Sud, il a eu la désagréable surprise de trouver sa maison squattée en revenant chez lui. Il se retrouve temporairement sans logement.

Le 17 mars dernier, la France s’apprête à se cloîtrer pour plusieurs semaines. Alors qu’il vient tout juste d’acheter une maison à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Christian décide de s’exiler dans le sud de la France. "J’ai signé l’acte de vente début mars, mais la maison n’était pas habitable en l’état", explique-t-il au Parisien. Le père de famille part alors avec sa fille.

Quand le “locataire” demande de l’argent

Problème, quand il revient après quatre mois passés loin de chez lui, il n’est plus vraiment “chez lui” dans sa maison. Trois jeunes hommes ont en effet profité de son absence pour s’installer chez lui. Et refusent de quitter les lieux. Un des “locataires”, explique Christian, “n’a rien voulu savoir, m’a fait du chantage en me demandant de l’argent". Soudain sans domicile fixe, Christian se rend au commissariat et revient accompagné par la police, qui constate le squat illégal. Mais ne peut rien faire dans l’immédiat : "Ils m’ont conseillé de saisir la justice pour engager une procédure d’expulsion", se désole Christian.

C’était le 13 juillet. Aujourd’hui, l’infortuné Montreuillois a pris un avocat pour l’accompagner dans ses démarches. Avec cet espoir de résolution rapide rappelé par Le Parisien : "Contrairement aux squats des résidences secondaires, dans lesquels les forces de l’ordre ne peuvent intervenir que dans les 48 heures suivant l’entrée par infraction dans le domicile, leur intervention n’est en principe pas limitée dans le temps pour les squats des résidences principales."