Coronavirus et confinement : 46% des 18-30 ans s'inquiètent pour leur santé mentale

Moments de doute et d’incertitude, coups de blues, troubles du sommeil... Les jeunes se sentiraient moins bien dans leur peau depuis le début du confinement, selon le baromètre #MoiJeune, confiné et demain ? mené par l’institut de sondage OpininionWay avec 20 Minutes et Heyme.

Qui a dit que la jeune génération se sentait moins touchée par le confinement lié à l’épidémie du coronavirus ? Selon le baromètre #MoiJeune, confiné et demain ? mené par l’institut de sondage OpininionWay avec 20 Minutes et Heyme, 46% des 18-30 ans estiment que le confinement “présente des risques pour leur santé mentale”. Les principaux symptômes relevés ? Des coups de blues et des moments de déprime pour 72% d’entre eux, des troubles du sommeil dans 56% et des crises d’angoisse dans 24% des cas.

Ce qui leur manque le plus pendant cette période de confinement ? La liberté “de faire ce que l’on veut” et le lien social. Des privations qui impacteraient directement l’équilibre psychologique des millennials interrogés. 21% auraient peur de la maladie ou de la mort. Cette situation serait source d’un grand nombre d’interrogations. 45% des jeunes se disent “inquiets” pour leur avenir étudiant ou professionnel et 44% pour le monde d’après. Dans une moindre mesure, 29% des jeunes seraient troublés par “le fait de se sentir inutiles, impuissants pour aider les autres” en cette période si particulière. Proportionnellement, peu d’entre eux s’inquiètent sur la taille de leur logement, son état général ou encore la difficulté de payer leur loyer. Peut-être parce qu’en cette période de confinement, un certain nombre d’entre eux sont retournés vivre chez leurs parents. Seulement 8% se demandent comment ils vont remplir leur frigo.

Mais l’impact de cette crise ne s’arrêterait pas là. Selon ce même baromètre, le confinement aurait un effet négatif sur l’hygiène de vie des jeunes. Ces derniers auraient tendance à faire quelques excès. Leur principale thérapie ? Le chocolat. Mais ne dit-on pas que cela est bon pour le moral ? 42% des sondés avouent, en tout cas, en manger davantage. 18% des 18-30 ans consommeraient plus d’alcool que d’habitude et 14% d’entre eux fumeraient plus qu’à l’accoutumée. Point positif ? Ils seraient 53% à manger moins souvent de la junk food.