Coronavirus: Bruno Retailleau réclame un "dépistage massif"

Bruno Retailleau au micro de BFMTV et RMC le 16 juillet 2020 - BFMTV
Bruno Retailleau au micro de BFMTV et RMC le 16 juillet 2020 - BFMTV

Invité ce jeudi matin sur BFMTV et RMC, le sénateur de Vendée et président du groupe des Républicains Bruno Retailleau a violemment taclé Emmanuel Macron, qu'il a estimé "à bout de souffle" après son interview du 14-Juillet. "Cela fait trois ans que j'entends des discours que j'aurais pu prononcer, maintenant j'attends des actes", a-t-il ajouté.

"Un temps de retard"

Bruno Retailleau est également revenu sur la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement. Si pour ce dernier l'obligation du port du masque dans les espaces publics clos est une bonne chose, la France joue avec "un temps de retard."

"Depuis le départ j’ai dit que la stratégie du gouvernement était insuffisante, passive. Il fallait casser les reins de l’épidémie, prévenir avec le port du masque, j’avais demandé à ce qu’il soit obligatoire et il a fallu cinq mois pour commencer à y penser", assure-t-il.

Le sénateur en a également profité pour critiquer la politique de dépistage mise en place en France depuis la fin du confinement, le 11 mai dernier.

"Le Premier ministre avait annoncé qu’on aurait 700.000 tests par semaine, c’est faux, c’est sûrement autour de 300.000. Le président de la République nous dit qu’on a la capacité, mais pas la demande. Mais s’il n’y a pas la demande, c’est qu’il n’y a pas la stratégie puisque les personnes sont le plus souvent asymptomatiques, il faut un dépistage massif", insiste Bruno Retailleau.

Mise en place d'un "dépistage massif"

En guise de conclusion, ce dernier a finalement estimé que la meilleure solution était la mise en place d'un "dépistage massif" au sein de la population française.

"C’est un manque de stratégie, sur les masques, au départ, c’est parce qu’on en avait pas, maintenant on en a. La seule qu’on doit avoir c’est dépister massivement, tracer et isoler les personnes qui sont parfois asymptomatiques mais contaminées pour qu’elles ne transmettent pas cette contagiosité."

Article original publié sur BFMTV.com