Covid-19 : la Belgique revient sur le port du masque obligatoire en extérieur

Sophie Wilmes, Première ministre de la Belgique.

Lors d’une conférence de presse, la Première ministre Sophie Wilmès a expliqué que le masque ne “sera plus obligatoire dans les lieux extérieurs où la foule n'est pas trop importante".

C’est un changement de doctrine important. La Belgique est le premier pays à renoncer au port du masque obligatoire systématiquement en extérieur. Lors d’une conférence de presse mercredi 23 septembre, destinée à présenter de nouvelles mesures pour faire face au Covid-19, la Première ministre a annoncé l’adaptation de certaines règles à la situation actuelle, et au rebond de l’épidémie.

La Belgique enregistre, comme de nombreux autres pays européens, une hausse du nombre de cas de Covid-19 depuis plusieurs semaines. “Nous voulons aller vers une situation qui permettra d'offrir une certaine stabilité et d'anticiper les événements. Certaines règles seront assouplies, d'autres seront maintenues”, a expliqué Sophie Wilmès en préambule.

“Plus obligatoire dans les lieux extérieurs”

La Première ministre belge a tout d’abord rappelé l’importance du port du masque dans la gestion de l'épidémie. "Mais il est inutile de l'imposer partout et tout le temps. C'est pourquoi, il ne sera plus obligatoire dans les lieux extérieurs (où la foule n'est pas trop importante)", a expliqué la Première ministre.

Ces lieux extérieurs où il restera obligatoire seront déterminés par les autorités, la mesure prendra effet à partir du 1er octobre. Si le masque ne sera plus obligatoire systématiquement en extérieur, Sophie Wilmès a rappelé qu’il resterait imposé dans les lieux clos.

Le port du masque reste obligatoire en lieux clos

“En tout état de cause, il faudra porter un masque dans les lieux couverts bien déterminés, qu’on a déjà listés plusieurs fois, comme par exemple, les transports en commun, les magasins ou les cinémas”, a rappelé la Première ministre. Une mesure d’assouplissement réclamée par certains en France notamment, qui pointe l’absurdité de devoir porter un masque dans la rue lorsque celle-ci est peu fréquentée.

Parmi les autres annonces, Sophie Wilmès a annoncé que la limite de 10 personnes réunies dans un même endroit ne changerait pas, tout comme la bulle sociale, actuellement composée de 5 personnes, c’est-à-dire le nombre de personnes en dehors de son foyer que l’on peut fréquenter sans “respecter les distances de sécurité. À part cela, si vous respectez la distance de sécurité, vous pourrez voir autant de personnes que vous le souhaitez”, a rappelé la Première ministre.