Yahoo Actualités Corée du Nord, naufrages en Italie, Israël, Euro 2024 : les informations de la nuit
Poutine promet à Pyongyang des mécanismes hors d’atteinte de l’Occident. Le président russe qui se rend mardi en Corée du Nord, a affirmé vouloir bâtir avec Kim Jong-un des systèmes commerciaux et sécuritaires hors de contrôle des pays occidentaux, selon une lettre publiée mardi par le journal Rodong Sinmun qui sert de porte-voix au Parti des travailleurs au pouvoir. Il y assure également Pyongyang de son soutien indéfectible. Remerciant la Corée du Nord pour l’aide qu’elle a apportée à l’“opération militaire spéciale” menée par la Russie en Ukraine, que Kiev et ses alliés dénoncent comme une invasion, le président russe promet de soutenir les efforts de Pyongyang pour défendre ses intérêts face aux “pressions, chantage et menaces militaires” de Washington. Une “coopération plus étroite entre Pyongyang et Moscou a des implications en matière de sécurité pour les États-Unis et leurs alliés”, note le New York Times. “L’utilisation de missiles nord-coréens sur le champ de bataille en Ukraine peut fournir à la Corée du Nord des données précieuses sur ses performances face aux systèmes de défense antimissile occidentaux, selon des experts de la Défense”, souligne le quotidien américain.
11 migrants morts et plus de 60 disparus, dont 26 enfants, au large de l’Italie. Deux navires ont coulé au sud des côtes italiennes, ont annoncé lundi les garde-côtes italiens, des ONG et des agences onusiennes. Le premier bateau est parti de Libye avec à son bord des migrants syriens, égyptiens, pakistanais et bangladais, selon le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies, l’Organisation internationale pour les Migrations et l’Unicef. Le second, parti de Turquie, a été retrouvé à quelque 200 km de la région italienne de la Calabre. Il s’agit du plus grave “carnage” en mer depuis le drame de Cutro, un naufrage dans lequel 94 personnes avaient perdu la vie en février 2023, rappelle La Repubblica. Le quotidien italien a déploré lundi le fait que le gouvernement italien n’ait pas dit “un mot sur ce nouveau massacre de migrants” .
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