Copé accuse Wauquiez d'avoir «des positionnements populistes»

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, entouré de Laurent Wauquiez (à gauche), Michèle Tabarot, Valérie Pécresse et Luc Chatel à Paris le 15 janvier 2013.

Le patron de l'UMP est furieux contre le vice-président du parti, qui propose dans un livre, à l'occasion des européennes, la sortie de Schengen et une Europe resserrée. Des idées qui n'ont pas été validées en interne.

Jean-François Copé, président de l’UMP, a affirmé jeudi que Laurent Wauquiez, son vice-président, auteur d’un livre récent dans lequel il défend une Europe «à six» et propose que la France sorte de Schengen, a «des positionnements populistes».

«Laurent Wauquiez a des positionnements individuels parce que populistes», a affirmé Jean-François Copé, lors du lancement devant la presse de la campagne de son parti pour les élections européennes, au siège de l’UMP à Paris (XVe). Il était entouré par les têtes de listes (numéros un et deux) de sept des huit circonscriptions française. Le chef de file de la circonscription de l’Outre-mer sera annoncé mardi.

L’UMP est «un parti de gouvernement, c’est ce qui fait la différence avec un parti populiste», a-t-il argué. «Etre un parti de gouvernement, ça veut dire être un parti responsable. Quand on est responsable de l’UMP, on ne peut pas dire n’importe quoi sur l’Europe».

Lors des réunions de préparation de la campagne, «tout le monde a récusé l’idée de revenir à l’Europe des six» et «la ligne politique à été adoptée à une écrasante majorité», a-t-il fait valoir, ajoutant que le mot «protectionniste» ne pouvait «pas être le mot d’un parti de gouvernement».

L'UMP tous azimuts contre le PS et le FN

Jean-François Copé a développé les trois points essentiels de sa campagne : engagement européen «très fort» de l’UMP, devenu le «premier parti de France depuis les municipales», critique «très sévère» de la politique conduite par François Hollande, qualifié de «premier responsable du décrochement de la France» en Europe, notamment en raison du «choc» provoqué par un «chômage inédit».

Troisième point qui sera martelé par les candidats tout au long de la campagne : l’Europe doit être à «géométrie variable», afin (...)

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