COP21 : le travail commence

Dans un espace de travail de la COP21, au Bourget, le 1er décembre.

Après la journée paillettes de lundi, les négociateurs se mettent à la tâche.

Lundi, pour l’ouverture de la 21e Conférence climat de l’ONU (COP21), c’était glamour, émotion et belles paroles. Un discours du président hôte, François Hollande, salué par tous les observateurs, ONG comprises, axé sur la nécessité d’un accord exigeant sur le climat et sur la solidarité entre pays riches et pauvres. Puis un marathon de 150 prises de parole de chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier, de Barack Obama à Xi Jinping, qui s'est poursuivi jusqu’à près de minuit, la plupart n’ayant pas respecté la règle des trois minutes par intervenant...

«L’arrivée rapide de 150 chefs d’Etat et de gouvernement et de milliers de délégués, observateurs et médias a transformé le bourdonnement habituel d’une journée d’ouverture de COP en un grondement de tonnerre», décrit la lettre de l’International Institute for Sustainable Development (IISD). S’ouvrent deux courtes semaines de négociations, pour traduire la volonté affichée en mots dans le futur accord de Paris.

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Retour donc, ce mardi, au «bourdonnement habituel» d’un début de COP. La tâche est plus ingrate : les délégations des 196 parties (195 pays et l’Union européenne) signataires de la Convention climat de l’ONU s’attellent à la négociation technique du texte. Article par article, virgule par virgule, les délégués, par groupes de travail thématiques, vont pousser leurs positions. Jusqu’à samedi, où le texte, rendu à Laurent Fabius, passera aux mains des ministres. Pour l’instant, encore beaucoup de termes entre crochets et d’options contradictoires dans le texte. «Nous devons, d’ici la fin de la semaine, aboutir à un texte clair, concis, qui soit gérable par les ministres, expliquait lundi à Libération le coprésident des débats, l’Algérien Ahmed Djoghlaf. Pour l’instant, il y a encore 1 700 crochets, et 89 options...»

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Dès (...)

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