Contre les violences éducatives envers les enfants, cette vidéo appelle les parents à briser le cycle
VIOLENCES INTRAFAMILIALES - « Une main, voilà mon héritage. » Dans un nouveau spot de sensibilisation diffusé sur YouTube, l’association de lutte contre les violences faites aux enfants Stop VEO met en lumière les gestes parentaux qui laissent des traces « aussi profondes que celles des coups » et appelle à y mettre fin.
Contre les violences éducatives ordinaires, elle dessine des adultes à la place des enfants
Comme vous pouvez le voir ci-dessous, la vidéo de sensibilisation met en scène plusieurs générations de pères qui se succèdent et se lèguent les uns après les autres une main droite disproportionnée, pour montrer ce qu’elle représente aux yeux des enfants soumis à la violence qu’elle exerce.
Les gestes violents ne sont pas toujours des coups
Forcer la main de son enfant, l’attraper ou le déplacer de force, le secouer, taper contre une porte derrière laquelle il s’est réfugié… Autant de situations qui, surtout quand elles s’accompagnent de cris de colère, peuvent être extrêmement effrayantes pour un enfant. La voix qui incarne la vidéo, celle du père de la dernière génération mise en scène, se souvient de la peur de cette « menace qui plane » autour de cette main, un « fardeau » qui se lègue de père en fils.
Mais, la vidéo le rappelle, « on peut toujours tourner le dos à un héritage ». Elle invite les parents, et notamment les pères, à rompre avec la peur générée par ce cycle. « Ne laissons pas la violence faire partie de notre héritage », conclut la vidéo.
Créée en 2016, l’association Stop VEO lutte contre la violence éducative ordinaire, qui se traduit par de la violence physique, psychologique ou verbale utilisée envers les enfants « au prétexte de leur éducation (corrections, punitions), communément admise et tolérée. Plus simplement : claque, fessée, tape mais aussi menace, humiliation, chantage affectif… » Elle propose régulièrement des campagnes vidéo fortes qui visent à remettre en question des comportements inacceptables auprès d’adultes, et pourtant banalisés sur les enfants.
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