La contre-offensive à l'œuvre à Kherson, nouvel échange de prisonniers entre Kyiv et Moscou
A Kherson, oblast situé dans le sud de l'Ukraine, la pression opérée par l'armée ukrainienne semble porter ses fruits. Un dirigeant pro-russe a indiqué que les forces de Moscou allaient probablement se retirer de la rive occidentale du fleuve Dnipro. Dans une énième tentative, Kirill Stremousov a aussi prié les habitants de quitter les lieux et de se rendre "sur la rive gauche".
Autre potentiel signe, le retrait observé par plusieurs locaux de drapeaux russes sur des bâtiments officiels de la région occupée. Des actions que les autorités de Kyiv traitent tout de même avec prudence dans l'éventualité d'une "ruse" de l'adversaire.
Dans le même temps, le rapport de guerre quotidien de Moscou dresse un tableau très différent de la situation. Selon le ministère de la Défense, ses troupes ont repoussé les attaques de l'armée ukrainienne sur différents fronts, faisant un grand nombre de victimes.
"Aucun signe d'activités nucléaires non déclarées" par l'Ukraine
À la demande de Kyiv, l'Agence internationale de l'énergie atomique a rendu son rapport concernant les accusations russes au sujet de la préparation d'une prétendue "bombe sale" par l'Ukraine. Après avoir inspecté trois sites, l'organisation intergouvernementale a déclaré n'avoir détecté aucun signe d'activités nucléaires non déclarées".
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères s'est empressé de réagir dans un tweet en indiquant que la Russie avait confirmé son statut de premier menteur mondial.
Dans ce contexte toujours tendu, un nouvel échange de prisonniers a tout de même eu lieu. 107 soldats ont été libérés des deux côtés dont 74 militaires ukrainiens ayant défendu l’aciérie de Marioupol et 65 soldats capturés par Kyiv dans les territoires annexés par Moscou.