Un contractant de la NSA arrêté par le FBI

Le quartier genéral de la NSA à Fort Meade, dans l'état américain de Maryland, le 29 janvier 2010.

Un employé de Booz Allen Hamilton, un sous-traitant de l'agence américaine, est soupçonné d'avoir volé et divulgué des logiciels espions de la NSA. Une affaire qui rappelle celle, récente, du mystérieux collectif «Shadow Brokers».

En 2010, le Washington Post établissait à 1 931 le nombre d’entreprises privées travaillant sous contrat avec le renseignement américain. Parmi elles, Booz Allen Hamilton, un prestataire de services de technologie et de sécurité basé en Virginie, devenu mondialement célèbre à la mi-2013. C’est en effet en tant que salarié de Booz Allen Hamilton qu’Edward Snowden, le lanceur d’alerte qui a révélé l’ampleur de la surveillance pratiquée par la NSA, travaillait comme consultant pour l’agence américaine. Voilà l’entreprise de nouveau sous les projecteurs : le New York Times a en effet annoncé ce mercredi que le FBI avait arrêté en secret, «ces dernières semaines», un employé de Booz Allen Hamilton contractant de la NSA, Harold Thomas Martin.

Mais là où Snowden s’était emparé de documents détaillant des programmes de surveillance pour les transmettre à des journalistes, Martin est soupçonné, lui, d’avoir dérobé puis dévoilé des logiciels développés par l’agence pour «pénétrer les réseaux informatiques d’adversaires comme la Russie, la Chine, l’Iran ou la Corée du Nord».

Plusieurs experts ont immédiatement fait le lien avec l’affaire récente des «Shadow Brokers». En août, un mystérieux collectif avait publié en ligne des logiciels espions de la NSA permettant d’exploiter des failles dans des équipements de sécurité des réseaux. Dans l'actuel contexte de cyberguerre froide, les soupçons s’étaient vite orientés vers la Russie. Le 25 septembre, Reuters rapportait que l’enquête se dirigeait également vers une erreur humaine : un agent de la NSA aurait laissé les logiciels sur un serveur intermédiaire utilisé lors d’une opération d'espionnage au lieu de les supprimer après usage, serveur qui aurait été piraté par les Shadow Brokers.

A (...)

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