Le contrôle technique des deux-roues est mis en place ce 15 avril et voici ce qu’il faut en retenir

Le contrôle technique des deux-roues est mis en place ce 15 avril et voici ce qu’il faut en retenir
 (Photo des motards participent à un rassemblement sur le périphérique, le 13 mars 2010 à Paris)
JOEL SAGET, - / AFP Le contrôle technique des deux-roues est mis en place ce 15 avril et voici ce qu’il faut en retenir (Photo des motards participent à un rassemblement sur le périphérique, le 13 mars 2010 à Paris)

AUTOMOBILE - Le contrôle technique devient obligatoire à partir de ce lundi 15 avril pour les deux-roues. Une nouvelle mesure particulièrement rejetée par les motards qui se sont réunis par milliers à Paris et dans toute la France pour manifester. Ils étaient 38 450 au total pendant le week-end, dont 7 000 à Paris samedi, selon le ministère de l’Intérieur. Les organisateurs en dénombraient quant à eux 10 000 dans la capitale.

Contre le contrôle technique des deux-roues, les motards se mobilisent à travers la France

Cette exemption de contrôle était une exception qui les concernait depuis 1992, mais elle prend donc désormais fin afin d’accroître la sécurité routière, à l’image de ce qui a été mis en place il y a plus de 30 ans pour les voitures.

• Un contrôle technique qui concerne qui ?

Tous les véhicules de catégorie L, c’est-à-dire les scooters, motos, quads et voiturettes sont concernés par ce nouveau contrôle technique obligatoire.

Certains véhicules restent dispensés de contrôle technique : les motos de collection (avant 1960) ou utilisées dans le cadre de compétitions sportives comme l’enduro ou le trial, ainsi que les quads homologués comme engins agricoles.

Les vélos et trottinettes électriques ne sont pas concernés non plus : ils ne font pas partie de la catégorie L s’ils sont limités à 25 km/h.

• Quand prendre rendez-vous ?

Ainsi, près de 2,5 millions de personnes sont appelées à effectuer leur premier contrôle technique réglementaire dès 2024, selon l’organisation représentant les professionnels du secteur, Mobilians.

Si le véhicule a été immatriculé avant le 1er janvier 2017, le premier contrôle sera à réaliser au plus tard le 31 décembre 2024.

Pour échelonner les contrôles, les véhicules dont la date anniversaire de la mise en circulation tombe avant le 15 avril doivent l’effectuer d’ici le 14 août 2024.

• Contrôler quoi ?

Freins, guidon, feux, fuites, pneus : le contrôle porte sur 78 points, soit un peu moins que pour les voitures.

87 motifs de défaillances majeurs nécessitent une contre-visite, obligeant de revenir dans les deux mois suivants avec le véhicule réparé.

Parmi ces problèmes majeurs : un disque de frein usé, un pot d’échappement non réglementaire, une absence de béquille ou une plaque d’immatriculation mal fixée.

En cas de « défaillance critique » (pneu ou disque de frein excessivement usé, notamment), le véhicule ne sera plus autorisé à circuler à partir de minuit le jour du contrôle. Si des défaillances majeures sont constatées, la vente doit être effectuée dans les deux mois.

• Un contrôle à prix variable

Le prix du contrôle est fixé librement par les centres pour chaque catégorie de véhicule, mais il devrait dépasser les cinquante euros.

Le contrôle est valable trois ans. En cas de revente du véhicule, un procès-verbal de contrôle technique de moins de six mois doit également être fourni.

Tous les centres de contrôle automobile n’acceptent pas les motos : il faut que les contrôleurs aient été formés et que le centre ait été agréé pour les effectuer.

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