Consultation : ça vous chatouille ou ça vous gratouille ?

Hic, hic, hic... le hoquet !

Le hoquet ou myoclonie phrénoglottique, dû à la contraction du diaphragme, est le plus souvent bénin. Il dure de quelques secondes à quelques minutes, avant de s’arrêter spontanément. Pas de panique. S’il persiste au-delà de 48 heures ou revient régulièrement, consultez votre médecin, qui recherchera une irritation de l’œsophage, un trouble neurologique ou sanguin. Le record est attribué à un Américain, qui a eu le hoquet durant soixante huit ans ! Pour le stopper, les astuces de grands-mères peuvent fonctionner : retenir sa respiration, respirer profondément dans un sac en papier, boire de l’eau rapidement… cela augmente la quantité de dioxyde de carbone dans le sang et inhiberait le hoquet.

Aïe, des crampes !

Les crampes surviennent, majoritairement aux jambes, chez les sportifs ou les personnes âgées, et peuvent être très douloureuses, notamment la nuit. Elles sont parfois liées à une déshydratation : une simple prise de sang avec un ionogramme peut être utile pour vérifier les différents ions (sodium, potassium, calcium...). Si les crampes sont trop fréquentes, regardez du côté de vos médicaments : les statines peuvent en provoquer. Les crampes sont généralement passagères, mais, pour prévenir cette contraction douloureuse du muscle, hydratez-vous et faites des étirements.

Grrrr, des fourmis…

Les paresthésies, ces sensations de fourmillements dans les jambes, les orteils ou les doigts, sont souvent engendrées par la compression temporaire d’un nerf, sans gravité. Mais si la sensation dure et s’accompagne d’une douleur ou empêche de marcher, cela peut provenir d’un trouble de la circulation sanguine, d’une perturbation hormonale, métabolique ou neurologique. Il existe aussi un cas particulier : la paralysie des amoureux. Lorsque l’on dort enlacés, le nerf radial du bras peut être comprimé, durant toute une nuit, sous le poids du corps de l’autre. Au réveil : un engourdissement tel, qu’il est impossible de bouger la main. Le bras est comme mort ! Une rééducation peut être nécessaire, parfois jusqu’à trois mois.

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