Les constructeurs de voitures électriques pactisent déjà avec le diable

Certains s’évertuent à vouloir lutter contre l’arrivée des constructeurs automobiles chinois sur le marché européen. Cette bataille est pourtant vaine. Fermez la porte qu’ils sont déjà passés par la fenêtre. Dans l’édito de la newsletter Watt Else du 31 août, Numerama s’est penché sur la manière dont les alliances se tissent et se renforcent de jour en jour entre groupes européens et chinois.

La prise de position de Luca de Meo, patron de Renault, en faveur de la concurrence chinoise interroge. Certains sceptiques se demandent si son discours aurait été identique s’il ne s’était pas associé au groupe chinois Geely à 50% pour sa nouvelle filiale Horse, dédiée aux moteurs thermiques et hybrides. Avec ou sans l’alliance avec un groupe chinois, le discours aurait certainement été le même. Luca de Meo n’est pas vraiment homme à reculer devant les défis, et l’arrivée des constructeurs chinois sur notre marché de la voiture électrique en est potentiellement un de taille.

Ce que beaucoup oublient, c’est que constructeurs historiques et fabricants chinois se marient, se querellent et se défient depuis de longues années déjà. Ce qui a changé, c’est que le terrain de jeu n’est plus uniquement la Chine, mais l’Europe aussi. C’est en fait le match retour d’un OM-PSG qui aurait débuté il y a quelques années. Certains joueurs ont changé entre-temps, mais les enjeux du match n’ont fait que grandir.

Tous les groupes européens sont maqués en Chine 

[Lire la suite]

Crédits photos de l'image de une : Meme Elmo en feu