Ces constructeurs sont dans la tourmente

Aux États-Unis, la question des pièces importées de Chine est prise très au sérieux, particulièrement en ce qui concerne le travail forcé. Un nouveau rapport publié par le sénateur Ron Wyden, a révélé que plusieurs grands constructeurs automobiles ont importé des véhicules contenant des composants fabriqués par des entreprises chinoises accusées de recourir au travail forcé. Ce rapport pointe du doigt plusieurs constructeurs que vous connaissez tous et qui sont BMW, Jaguar Land Rover, Volkswagen et Volvo.

BMW et MINI en ligne de mire

Selon ce rapport, relayé par Automotive News Europe, BMW aurait importé environ 8 000 MINI Coopers aux États-Unis contenant des composants du Sichuan Jingweida Technology Group (JWD), une entreprise chinoise interdite par la législation américaine. BMW a réagi en affirmant avoir pris des mesures pour cesser l'importation des produits concernés et qu'elle prévoit de remplacer les pièces concernées. Cependant, cela n'a pas suffi à apaiser les critiques. Le sénateur Ron Wyden a exprimé sa frustration, affirmant que "l'autocontrôle des constructeurs automobiles ne fonctionne manifestement pas". Il a exhorté l'agence américaine des douanes et de la protection des frontières à renforcer l'application de la législation et à sévir contre les entreprises impliquées dans le travail forcé en Chine. La loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours (Uyghur Forced Labour Prevention Act, UFLPA), adoptée en 2021, interdit l'importation de marchandises fabriquées avec du travail forcé, en particulier en provenance du Xinjiang, une région où la Chine est accusée de détenir plus d'un million...Lire la suite sur Autoplus