Un constructeur automobile épinglé pour fraude en Italie

De passage en Italie, peut-être avez-vous déjà vu des SUV au look moderne et aguicheur, frappés des lettres « dr » sur la calandre, la malle de coffre et les jantes ? C’est normal que ce nom ne vous dise rien, car il s’agit d’une marque réservée à l’Italie ! Du moins, si on fait abstraction des deux seuls modèles vendus en France depuis le début de l’année par un distributeur limousin. Un rapide coup d’œil sur son site Internet, où l’on est accueilli par une formule de bienvenue « Una storia italiana » littéralement « une histoire italienne », et on découvre qu’elle propose 7 modèles à son catalogue : une citadine électrique, 5 SUV et un pick-up, tous les 6 exclusivement thermiques. Et avec des prix très alléchants, elle se positionne face à Fiat dans le segment généraliste…

La Dolce Vita, vraiment ?

La marque cultive son ADN et sa philosophie italienne, elle se présente ainsi comme « un constructeur italien né en 2006 engagé dans le raffinement, le style, la qualité et la technologie ». On trouve sur son site des rubriques, des adresses et des contacts en italien, et le logo de l’entreprise est souligné du drapeau tricolore de la péninsule. Un constructeur italien quoi ! Rien de bien étonnant jusqu’ici, me direz-vous. Mais là où ça pèche, c’est que DR Automobiles est aussi italien que MG Motor France est français ou Nio Gmbh est allemand. Ce n’est qu’un intermédiaire, qu’un importateur d’une marque étrangère. Et la marque en question est chinoise : les voitures DR sont en...Lire la suite sur Autoplus