Le constat sans appel de Christophe Hondelatte sur les chaînes d'information en continu : "Elles tombent de tout leur poids sur les histoires et viennent les perturber"

C'est une voix devenue culte. Avec son émission Hondelatte raconte diffusée sur Europe 1 depuis 2016, Christophe Hondelatte s'est imposé comme étant l'un des meilleurs conteurs d'histoires criminelles. En attestent les chiffres fous que réalise son podcast, avec plus de 10 millions d'écoutes totalisées chaque mois. De quoi faire le bonheur de l'ancien présentateur de Faites entrer l'accusé : "Je suis très heureux que Hondelatte raconte se positionne aujourd'hui troisième podcast en France (derrière les Grosses têtes de RTL et l'After Foot de RMC, ndlr), avec plus de 10 millions d'écoutes", exprime-t-il au cours d'un entretien pour le magazine Nous deux publié ce lundi 7 août. "C'est un combat que je mène depuis mon arrivée sur Europe 1. J'ai toujours eu la certitude que ce que je racontais pouvait être adapté en podcast, à une époque où l'usage n'était pas encore totalement démocratisé."

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Au cours de sa carrière dans le milieu criminel, Christophe Hondelatte a pu observer l'évolution du traitement des affaires par la presse : "Ce qui vient surtout bouleverser le jeu du traitement des affaires criminelles, ce sont les chaînes d'information en continu. Elles tombent de tout leur poids sur les histoires et viennent les perturber", constate lui-même le journaliste, qui ne cache pas être parfois gêné par les méthodes de ses confrères. "On ne peut pas raconter l'affaire Lelandais ou l'affaire Daval sans parler de l'impact des chaînes d'info sur les enquêtes. Leur rôle est de raconter l'inracontable, ce qu'elles ne savent pas. D'une affaire en cours, on ne connaît que des bribes, jamais la finalité. Les chaînes prennent des risques considérables vis-à-vis de la véracité. Il y a une résurrection des enquêtes criminelles dans les médias au quotidien. J'ai le confort de ne relater que des histoires terminées."

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