Consommation : pourquoi les petits Français ont eu moins de jouets en 2023 ?

L’an dernier, les Français ont préféré s’offrir de quoi se nourrir plutôt que de gâter leurs enfants. Ou presque. Il y a eu moins de Monopoly, de poupées Barbie, de Corolle ou encore de jeux d’éveil Fisher-Price dans les foyers en 2023. C’est du moins ce qu’il ressort du rapport présenté par le panéliste Circana ce jeudi 18 janvier, à l’occasion d’une conférence organisée par la FCJPE (Fédération des commerces spécialistes des jouets et des produits de l'enfant).

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les ventes de jouets en unités reculent de 8% en 2023 sur un an et le chiffre d’affaires est en repli de 5,2% à 4,3 milliards d’euros. Un mauvais cru qui s’ajoute à celui de 2022, quand les ventes avaient déjà baissé de 2,6% en valeur.

Si celles-ci étaient déjà en berne entre janvier et septembre 2023 (-4,5%), la période de Noël, qui représente 30% du chiffre d’affaires du secteur, n’a pas arrangé les choses. Les consommateurs ne se sont pas rués dans les magasins et les ventes sur la période ont affiché un recul de 2%. «Les Français ont fait un Noël à l’économie cette année», commente Frédérique Tutt, experte monde du marché du jouet pour Circana.

Mais pourquoi les Français ont-ils choisi de se détourner de ces achats plaisir ?Indéniablement, les tensions sur le pouvoir d’achat ont pesé dans la balance. Même si, dans l’univers du jouet, l’inflation est restée modérée (+2,8% entre décembre 2022 et décembre 2023, contre +7% dans l’alimentaire, selon l’Insee), les consommateurs ont été (...)

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