Conso : et si on passait au bon plan ?
Rétablir les consignes pour les bouteilles, apprendre à réparer des objets pour qu’ils ne suivent plus une obsolescence programmée, jardiner en permaculture, plébisciter le « fait maison », réduire son empreinte carbone… Autant d’actions qui permettent de renouer, aujourd’hui, avec la basse technologie. Un concept nouveau ? Pas vraiment, car, dès le XIXe siècle, le penseur et critique d’art anglais John Ruskin se retira de la société pour vivre au plus près de la nature, en relançant l’artisanat. À travers cette discipline, il prônait la culture de la sobriété. Un concept qui sera repris en 1973 par l’économiste et statisticien Ernst Friedrich Schumacher dans son livre Small Is Beautiful – Une société à la mesure de l’homme.
Le futur, c’est maintenant
Aujourd’hui, c’est au tour de Corentin de Chatelperron, navigateur, ingénieur et président du Low-tech Lab, de promouvoir cette démarche. Parcourant les océans à bord de Nomade des mers, ce Géo Trouvetou breton et son équipe inventent des objets et surtout recherchent les meilleurs procédés lowtech pour les partager avec le plus grand nombre de passionnés. L’aquaponie, le biodiesel, le compost avec la mouche soldat noire, la pompe bélier… soit près de 50 idées glanées aux quatre coins de la planète. Mais ce n’est pas tout, car, à bord de leur catamaran, ils innovent avec, notamment, un système qui permet de distribuer l’énergie aux pompes d’arrosage des plantes embarquées, ou encore un capteur de température qui déclenche l’allumage d’un ventilateur. Un savoir-faire qu’ils mettent au service des autres, lors d’escales de l’innovation avec, par exemple, un système pour approvisionner en eau des villages sans électricité.
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