La conquête spatiale européenne peine à décoller

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Pourquoi cet article ?

Ce texte publié dans El Periódico de Catalunya approfondit le premier thème du programme de terminale : “De nouveaux espaces de conquête”. Analysant la place de l’Europe dans la conquête spatiale par rapport à ses concurrents traditionnels et aux nouveaux acteurs du secteur, il relativise la puissance de l’Union européenne (UE) sur la scène internationale.

S’il ne fallait retenir qu’une citation

“Entre manque d’anticipation, investissements insuffisants et vision à court terme, la nouvelle génération, Ariane 6, ne sera opérationnelle que dans deux ans, au mieux.”

Dans son article, le journaliste espagnol déplore que l’UE se retrouve dépourvue de lanceurs de satellites depuis le dernier lancement de la fusée Ariane 5 en juillet dernier. La nouvelle génération de lanceurs ne sera prête que dans deux ans, un laps de temps considérable au regard de l’ampleur des investissements de la Chine et des États-Unis dans ce domaine.

Désormais, les pays européens sont dépendants des lanceurs étrangers, et notamment de l’entreprise Space X, pour mettre en orbite leurs propres satellites. Un comble pour l’Agence spatiale européenne (ESA), longtemps en pointe dans le domaine.

Dans son “Rapport de prospective stratégique 2023”, la Commission européenne estime que l’UE devra recourir à des investissements privés si elle veut rester dans la course. Alors que des pays comme la Chine, les États-Unis ou même l’Inde relancent aujourd’hui la conquête de l’espace, et en particulier les voyages vers Mars, l’UE semble à la traîne et sans véritable vision stratégique à long terme.

Pour aller plus loin

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