Congrès de la CGT : qui pour succéder à Philippe Martinez ?

Au 1er avril, Philippe Martinez n’aura plus de fonction exécutive à la CGT et intégrera de nouveau les effectifs de son entreprise, Renault (photo d'illustration).  - Credit:Frédéric Dugit / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Au 1er avril, Philippe Martinez n’aura plus de fonction exécutive à la CGT et intégrera de nouveau les effectifs de son entreprise, Renault (photo d'illustration). - Credit:Frédéric Dugit / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Un 53e congrès qui s'annonce historique. Pour la première fois depuis la naissance de la CGT, en 1895, une femme pourrait en prendre la tête, mais l'incertitude demeure sur le nom de celle qui succédera à Philippe Martinez, Marie Buisson ou Céline Verzeletti. Le congrès s'ouvre ce lundi dans l'agglomération de Clermont-Ferrand et durera jusqu'à vendredi. Environ un millier de délégués sont attendus, dans un contexte de mobilisation contre la réforme des retraites qui a rebondi après plus de deux mois de contestation, et dans laquelle la CGT est aux avant-postes.

Comme les autres organisations syndicales, la CGT a repris des couleurs à la faveur de la mobilisation contre le report de l'âge de la retraite à 64 ans. Mais, durant ses huit ans de mandat, la CGT a perdu sa place de première organisation syndicale au profit de la CFDT.

Deux candidates pour un poste

La candidate adoubée par la direction, Marie Buisson, est défiée par Céline Verzeletti, cosecrétaire générale de l'UFSE (Union fédérale des syndicats de l'État). Sans être officiellement candidate, cette dernière a le soutien de plusieurs puissantes fédérations de la CGT, dont celles des cheminots ou de l'énergie. Le secrétaire général de l'union départementale des Bouches-du-Rhône, Olivier Mateu, s'est aussi présenté, mais sa candidature ne respecte pas les critères définis par le CCN (Comité confédéral national).

À LIRE AUSSIRéforme des retraites : l'ultime combat de Berger et Martinez

Les opposants de Ma [...] Lire la suite