Les confidences touchantes d’Adrien Cachot (Top Chef) sur sa scolarité difficile : "J’ai vécu 15 ans d’humiliation"
Finaliste de la saison 11 de Top Chef, l’inoubliable Adrien Cachot, roi des abats, est revenu sur son enfance mouvementée dans un long portrait publié dans Libération.
M6 donne le coup d’envoi ce mercredi de la 15e saison, celle anniversaire, de son émission Top Chef. A cette occasion, nos confrères de Libération sont allés prendre des nouvelles d’un des candidats qui a marqué le concours de cuisine ces dernières années : Adrien Cachot, le spécialiste des abats.
Ce dernier, qui a ouvert son restaurant parisien en décembre dernier, revient auprès du quotidien sur son enfance passée à Cenon près de Bordeaux aux côtés d’un père dératiseur, après avoir dirigé une entreprise de nettoyage, et d’une mère qui fait des études pour devenir aide-comptable après avoir travaillé dans une quincaillerie. "Mes parents, c’est des courageux. (…) Ma mère est handicapée, elle a cotisé 177 trimestres, elle a cumulé beaucoup plus que ce qu’elle devrait cumuler et elle ne peut pas partir à la retraite", confie-t-il ainsi sur ses parents.
Ce CAP qui a failli dégoûter Adrien Cachot de la cuisine
Il évoque aussi sa scolarité difficile marquée par un désamour total de l’école. Et les instituteurs lui rendent bien comme il le dit lui-même. Il explique ainsi avoir "vécu quinze ans d’humiliation" et s’être senti "complètement abandonné". "Les instits me rabaissaient constamment. Les gens qui se sont occupés de moi n’étaient pas compétents. Moi, si j’ai un jeune à problèmes dans mon équipe, je m’occupe de lui", raconte celui qui se dirige vers la cuisine grâce à son père.
S’il est aujourd’hui un des chefs les plus prometteurs de Paris, Adrien Cachot a failli se détourner de la cuisine. Le chef, dont la candidature en lycée hôtelier a été refusée, a failli baisser les bras après un CAP cuisine réalisé en alternance. "Ce n’était pas des profs, mais des gardiens de prison. Tu es traité comme un animal avec zéro enseignement", pointe du doigt celui qui veut que sa cuisine marque les esprits. "Tu as de l’ardence, du piquant, du réchauffant, du pimenté. On est sur l’abus : de poivre, de gras, de sucré, de tout. Il faut que ça te dérange", glisse-t-il.
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