Les conditions salariales très favorables d’Oudéa-Castéra à la tête de la FFT

L'actuelle ministre des Sports et de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, a dirigé la Fédération française de tennis (FFT) de mars 2021 à mai 2022.  - Credit:BENOIT TESSIER / X07241 / REUTERS
L'actuelle ministre des Sports et de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, a dirigé la Fédération française de tennis (FFT) de mars 2021 à mai 2022. - Credit:BENOIT TESSIER / X07241 / REUTERS

Un rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les défaillances des fédérations sportives doit être publié mardi 23 janvier. Rapport dans lequel l'actuelle ministre des Sports, qui a récemment récupéré le portefeuille de l'Éducation nationale, est citée pour son rôle à la tête de Fédération française de tennis (FFT). Interrogée à ce sujet à l'antenne de RMC le 7 janvier dernier, Amélie Oudéa-Castéra expliquait ne pas avoir « peur » de ce « rapport assez au vitriol ». Une nouvelle polémique pourrait bien se profiler pour la ministre, en pleine controverse autour de ses propos sur l'école publique, et la scolarisation de ses enfants dans le privé.

Car la première partie du document, que Le Monde a pu consulter, évoque la rémunération de celle qui dirigeait alors le tennis français. À son poste de directrice générale de la FFT, qu'elle a occupé de mars 2021 à mai 2022, Amélie Oudéa-Castéra percevait un salaire de 500 000 euros annuels brut, prime annuelle sur objectif de 100 000 comprise.

« En février 2022, l'Inspection générale [de l'éducation, du sport et de la recherche] avait appelé à reconsidérer le niveau de rémunération des dix principaux cadres de la FFT », rappelle à ce sujet le rapport de la commission, présidée par l'élue vendéenne Béatrice Bellamy (Horizons). Une rémunération considérable, pointait l'Inspection générale, qui la jugeait déjà « considérable, voire anormale ». À l'époque, Jean-François Vilotte, le prédécesseur de la future min [...] Lire la suite