Condamné à 18 mois de prison, l’escroc Marco Mouly part en cavale

Marco Mouly est devenu une véritable figure médiatique ces dernières années au point d’être surnommé « le roi de l’arnaque ». Vendredi 8 mars, il a de nouveau fait parler de lui en annonçant dans les colonnes de Mediapart qu’il partait en cavale. Le même jour, le juge de l’application des peines avait révoqué le sursis dont bénéficiait Marco Mouly, à hauteur de 18 mois de prison ferme, à effet immédiat. Les faits remontent à 1998, dans l’affaire « Vendôme Trading » : une escroquerie à la TVA en bande organisée, au préjudice de l’État du Danemark, datée d’il y a 25 ans.

Une première cavale en 2016

Marco Mouly avait été condamné en 2019 à trois ans de prison avec sursis, à condition de s’acquitter d’une amende de 15 000 euros au Trésor public, de trouver un travail et de se soumettre à des mesures d’examen psychologique. Ces exigences n’auraient pas été respecté d’après une enquête de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la préfecture de police de Paris. Son emploi en tant que community manager dans une société appelée I-Trade a été qualifié de « fictif » et il doit encore rembourser plus de 11 500 euros d'amende.

« J’en veux à la société. Je me tiens à carreau et voilà qu’on me ressort une affaire de 1998 ! Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Bah ouais, je défie la police », a-t-il clamé auprès de Mediapart. Si le média en ligne n’a pas pu le localiser ou même savoir si sa fuite avait d’ores et déjà commencé, Marco Mouly n’en est pas à son coup ...


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