Compost obligatoire à partir du 1er janvier 2024 : ce qu’il faut savoir

Le compostage constitue en enjeu essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique.  - Credit:MAYLIS ROLLAND / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Le compostage constitue en enjeu essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique. - Credit:MAYLIS ROLLAND / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Épluchures de fruits et légumes, trognons, fanes, coquilles d'œuf, marc de café ou encore fleurs coupées… Ils sont tous des biodéchets, c'est-à-dire des « déchets organiques putrescibles », selon les termes du gouvernement. Ils peuvent donc tous être compostés. Or, à compter du 1er janvier 2024, nous serons tous censés avoir la possibilité de trier à la source ces déchets organiques.
« Il n'y aura pas d'obligation de compostage en 2024, mais plutôt une obligation pour les collectivités territoriales de mettre en place le tri à la source et la valorisation des biodéchets », rappelle d'abord Muriel Bruschet, référente nationale des biodéchets au sein de l'Agence de la transition écologique (Ademe), interrogée par le site actu.fr. Il revient ainsi aux agglomérations et communes de proposer des solutions aux particuliers avec des consignes claires.

Compostage obligatoire : trois solutions pour les collectivités

La première solution est la collecte séparée : les ménages seront alors dotés d'un bac supplémentaire, qui sera ramassé par des camions-bennes dédiés, comme pour les autres poubelles de tri. Deuxième option, le point d'apport volontaire : des poubelles collectives, comme celles notamment pour le verre, seront mises en place et les ménages seront tenus d'aller y jeter leurs biodéchets. Enfin, dernier choix : la distribution de composteurs individuels aux habitants qui peuvent faire du compost chez eux.

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