Le compagnon du policier assassiné sur les Champs-Elysées : «Veillons à la paix»

Paris, 25 avril 2017. Paris. Préfecture de police. L'hommage d'Etienne Cardiles conjoint de Xavier Jugelé. Hommage au capitaine Xavier Jugelé, victime d'une attaque terroriste sur les Champs-Elysées le 20 avril.

Le conjoint de Xavier Jugelé, tué jeudi dernier par un terroriste sur les Champs-Elysées, a salué la mémoire du fonctionnaire de police dans un discours très digne prononcé lors de l'hommage national à la préfecture de police de Paris.

Son père, militaire à la retraite, a soufflé un grand coup pour se donner un peu de courage en traversant la cour du 19-Août de la préfecture de police de Paris. Ce mardi matin, policiers, gendarmes, militaires et pompiers avaient pris place tout autour pour rendre un hommage national à Xavier Jugelé, le fonctionnaire de la direction de l’ordre public et de la circulation assassiné jeudi soir sur les Champs-Elysées par un terroriste. A côté des uniformes se sont installés de nombreux responsables politiques, membres du gouvernement (Le Foll, Le Guen, Urvoas, etc.), députés (Ciotti, Kosciusko-Morizet…), ainsi que les deux candidats qualifiés au second de tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen et Emmanuel Macron, donnant à cette cérémonie les airs d’un endroit où il fallait se montrer. Une impression qu’a transpercée la dignité du compagnon du défunt.

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Pendant moins de dix minutes, Etienne Cardiles, diplomate au Quai d’Orsay, a parlé avec une grande pudeur de son conjoint tué dans ses fonctions, de ce en quoi il croyait, de ce qu’il aimait. En voici de larges extraits : «Xavier, jeudi matin, comme de coutume, je suis parti travailler et tu dormais encore. […] Tu as pris ton service à 14 heures dans cette tenue de maintien de l’ordre dont tu prenais tant soin parce que ta présentation devait être irréprochable. Tes camarades et toi avaient reçu la mission de rejoindre le commissariat du VIIIe arrondissement. […] On t’a désigné comme point de stationnement le 102 des Champs-Elysées, devant l’institut culturel de Turquie. Ce type de mission, je le sais, te plaisait, parce que c’était les Champs-Elysées et l’image de la France. Parce que c’était (...)

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