La communauté urbaine de Marseille repasse sous la présidence de l'UMP

Guy Teissier à l'Assemblée nationale, le 23 octobre 2012.

La victoire de Guy Teissier met fin à la «gouvernance partagée» initiée lors de la victoire surprise du PS en 2008.

La présidence de la communauté urbaine de Marseille, ravie il y a six ans contre toute attente par le socialiste Eugène Caselli, est repassée lundi aux mains de l’UMP, à la faveur d’une large victoire du député Guy Teissier. Le maire du 5e secteur (9e-10e arrondissements) a recueilli 90 voix, contre 31 à son adversaire Michel Illac, maire sans étiquette d’Ensuès-la-Redonne, qui faisait partie des élus hostiles à la métropole destinée à voir le jour au 1er janvier 2016. Seize nuls ont été comptabilisés.

Absence remarquée dans l’hémicycle, celle du socialiste Patrick Mennucci, qui a échoué à reconquérir la ville.

Après le triomphe du maire sortant de Marseille Jean-Claude Gaudin aux municipales, la droite met ainsi la main sur le puissant levier de l’intercommunalité, aux larges compétences, du développement économique aux transports, en passant par l’urbanisme, la distribution de l’eau ou le traitement des déchets. L’élection de Guy Teissier, 69 ans, met fin à un épisode de «gouvernance partagée» inauguré par la victoire surprise de la gauche en 2008, aux dépens de l’ancien dauphin de Jean-Claude Gaudin, Renaud Muselier.

«Emu, reconnaissant et impatient de se mettre au travail», le nouveau président de Marseille Provence Métropole (MPM), saluant l’action de son prédécesseur «qui a su impulser un climat de confiance dans une configuration politique improbable», s’est réjoui d’être à la tête d’une «majorité franche et sans équivoque pour diriger cette institution». Le député a évoqué «un moment charnière avec la création de la métropole» Aix-Marseille, appelée à absorber MPM aux côtés de cinq autres communautés d’agglomération, un projet qui a suscité la fronde de 109 maires du département (sur 119).

«J’y suis favorable car nous devons unir nos forces dans un contexte de concurrence exacerbée, (...) mais elle doit se garder de trop éloigner les pouvoirs de (...)

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