Combatif et virulent, Donald Trump se défend au procès qui menace son empire

Dans ce procès, Donald Trump n'encourt aucune peine de prison. En revanche, le tribunal pourrait prononcer à son encontre une importante amende.  - Credit:MICHAEL M. SANTIAGO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Dans ce procès, Donald Trump n'encourt aucune peine de prison. En revanche, le tribunal pourrait prononcer à son encontre une importante amende. - Credit:MICHAEL M. SANTIAGO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Sous serment, lundi 6 novembre, Donald Trump a tenté de se défendre au procès civil à New York ouvert sur des accusations de fraudes financières. Le républicain est soupçonné d'avoir gonflé de manière colossale la valeur de ses actifs immobiliers. Tout au long de la journée d'audience, Donald Trump a multiplié les invectives contre le juge et la procureure.

L'ancien président américain, 77 ans, a témoigné dans un climat tendu, parfois électrique, pendant près de quatre heures, après avoir prêté serment, main levée, dans une salle d'audience bondée du palais de justice de Manhattan.

Les malversations auraient permis, selon l'accusation, à Donald Trump de séduire les banques. Le tempétueux milliardaire s'est défendu pied à pied, niant toute fraude et multipliant les invectives plus ou moins virulentes. Le ton est monté quand il a qualifié la procureure générale de l'État de New York Letitia James, qui a engagé les poursuites, de « petite politicienne », puis le juge Arthur Engoron, avec lequel il entretient des relations exécrables, de « juge très hostile ».

À LIRE AUSSI États-Unis, Europe : comment meurent les démocraties « C'est une chasse aux sorcières politique », a aussi dénoncé, comme à son habitude, Donald Trump, se posant en victime d'une prétendue machination judiciaire, digne selon lui de « pays du tiers-monde et de républiques bananières ».

« Nous ne sommes pas à un meeting politique »

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