Le combat de Roland, 88 ans, pour récupérer sa maison squattée depuis des mois

En septembre dernier, Roland a découvert que les serrures de sa maison avaient été changées et qu'elle était occupée par quatre personnes. Les squatteurs ne sont pas expulsables avant la fin de la trêve hivernale, le 31 mai.

Roland voulait vendre sa maison pour rejoindre son épouse Odile dans un Ehpad. Mais les plans de ce Toulousain de 88 ans ont été perturbés par l'occupation illégale de son domicile. Quatre jeunes squatteurs ont profité de son absence pour s'introduire dans sa maison et changer les serrures fin septembre, rapporte «La Dépêche du Midi». «Ils m'ont pris ma maison. Celle où j'ai grandi et fondé ma famille», se désole l'octogénaire auprès du quotidien.

Avant septembre, Roland partageait son temps entre cette maison familiale et un appartement qu'il loue dans un autre département pour se rapprocher de sa femme, résidente dans une maison de retraite à Albi. Quand il était absent de Toulouse, une aide ménagère venait récupérer le courrier et s'assurer que tout était en ordre. «Ma femme est toute seule dans une maison de retraite, elle commence à perdre un peu la tête, il me faut être avec elle», a-t-il expliqué au micro de RMC.

Le ministère du Logement prend le dossier en charge

La Justice a estimé que les occupants illégaux ne sont pas expulsables avant la fin de la trêve hivernale, fixée cette année au 31 mai. Le dossier de Roland a été pris en charge par le ministère du Logement, qui était intervenu l'été dernier dans une autre affaire de ce type, après qu'un couple de retraités a découvert que sa maison à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) était squattée par une famille.

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