Colt n’a plus de munitions

C’est une icône du western et de la passion américaine pour les armes à feu qui vacille. La légendaire maison Colt, internationalement célèbre pour ses pistolets et revolvers depuis plus de cent cinquante ans, a annoncé, lundi, avoir demandé sa mise sous protection de la loi sur les faillites, qui permet à une entreprise à court d’argent de ne pas fermer boutique pendant soixante à quatre-vingt dix jours en attendant un repreneur ou une injection de cash salvatrice. Révélée par le Wall Street Journal, cette demande de mise sous tutelle a été confirmée par la firme basée à West Hartford (Connecticut) et «va permettre une vente accélérée des activités de Colt aux Etats-Unis et au Canada», précise un communiqué. Plombée par une dette de 298 millions d’euros, Colt Defense LLC ne s’est pas relevée de la perte, en 2013, d’un contrat avec l’armée américaine à qui elle fournissait le fusil d’assaut M4. Ses créanciers vont lui accorder une ultime ligne de crédit de 20 millions de dollars (17,7 millions d’euros) pour lui éviter de mettre la clé sous la porte. Le fonds d’investissement Sciens Capital Management va déposer une première offre de reprise, le temps que le groupe se restructure et trouve un ou plusieurs acquéreurs.

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