La colonisation de Mars est un projet dénué de sens, estime Barack Obama à Paris

Pire, il fait dévier d'un enjeu bien plus grand : protéger la Terre, estime l'ancien président américain Barack Obama. Il était l'invité du Powr Earth Summit à Paris le mercredi 13 mars 2024, une conférence consacrée à la transition énergétique.

L'environnement sur Terre doit être préservé, bien avant que l'être humain songe même à coloniser Mars, qui ne sera jamais aussi vivable. Cela a été l'un des messages de l'ancien président américain Barack Obama lors de sa prise de parole le mercredi 13 mars 2024 à Paris. Il était l'invité exceptionnel de la conférence sur la transition énergétique Powr Earth Summit.

"Même après une guerre nucléaire (...) la Terre serait plus vivable que Mars !"

L'ancien président américain a évoqué "les magnats de la Silicon valley, dont beaucoup construisent des vaisseaux spatiaux (...). J'aime l'exploration spatiale, et j'attends avec impatience de nous voir arriver sur Mars et au-delà (...). Mais quand j'entends certaines personnes dire que le plan est de coloniser Mars parce que l'environnement sur la Terre pourrait se dégrader, qu'il deviendrait invivable... Mais que dites-vous ?!"

Le projet de coloniser Mars est effectivement impossible selon la plupart des planétologues. La planète voisine de la nôtre n'a pas d'atmosphère viable, l'accès à l'eau liquide y est incertain, et les rayonnements cosmiques représentent un danger pour la vie en surface. C'est pourtant, évidemment, le projet du patron de SpaceX Elon Musk. Moins de 24 heures après l'intervention de Barack Obama à La Défense, le 3e essai de décollage de Starship est prévu ce jeudi 14 mars. Cette fusée de SpaceX est impliquée dans le retour à la Lune du programme Artemis de la Nasa, et c'est aussi celle que la société privée entend utiliser pour aller sur la planète Rouge.

"Même après une guerre nucléaire, que je ne minimise pas, la Terre serait plus vivable que Mars !, a renchéri Barack Obama. Même si l'on ne faisait rien contre le changement climatique, elle aurait toujours de l'oxygène, et pour ce que l'on en sait, Mars non", a-t-il développé, devant un parterre composé notamment de professionnels des énergies renouvelables, rassemblés dans l'amphithéâtre du CNIT de Paris-La Défense.

"Je préfèrerais que nous investi[...]

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