Colm ­Tóibín, Rumena Buzarovska… Les choix de Guillaume Le Douarin, de la librairie L'Écume des pages à Paris

Pour les lecteurs insomniaques, elle est un phare dans la nuit parisienne. Ouverte tous les jours de 10 heures à minuit (à l’exception du dimanche où vous trouverez porte close à 22 heures), L’Écume des pages est depuis un demi-siècle l’épicentre littéraire de Saint-­Germain-des-Prés. Voisine du Café de Flore, des Deux Magots et de nombreuses maisons d’édition, la librairie aujourd’hui dirigée par Loïc Ducroquet accueille chaque semaine des auteurs en signature et un mardi par mois les Mardis de l’Écume, sous la forme d’une rencontre autour d’un livre ou d’un thème. Si les dernières pépites en littérature vous accueillent à l’entrée, les connaisseurs vantent la sélection en livres d’art et ouvrages jeunesse… Après vingt-cinq ans de métier, Guillaume Le Douarin anime avec une passion inaltérée le rayon littérature étrangère de cette institution : des lettres venues de loin parmi lesquelles il a sélectionné, pour cette rentrée, des plumes macédonienne, ­espagnole et irlandaise, soulignant la grande qualité de leur traduction – car sans les traducteurs et leur métier trop peu mis en lumière, point d’ailleurs en littérature !

Meilleure vente : Le Magicien, de Colm ­Tóibín

Ses proches l’appelaient « le magicien ». Rien ne prédisposait pourtant Thomas Mann à devenir l’une des figures les plus éminentes de la littérature européenne, engagée contre le nazisme et auréolée du prix Nobel de littérature. Une figure complexe, partagée entre une vie de famille respectable et son attirance...


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