Collège : comment ça se passe chez nos voisins européens ?

Pendant la manif contre la réforme du collège du 19 mai à Paris.

La réforme du collège engagée par Najat Vallaud-Belkacem suscite des interrogations dans le milieu éducatif. Sur les points sensibles, les pays européens ont des visions parfois bien différentes.

La réforme du collège engagée par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, a été adoptée par décret le 20 mai. Et ce, au lendemain d'une journée de mobilisation des professeurs, qui doit se reproduire le 11 juin. Ils s'inquiètent des menaces que la réforme ferait peser sur l’apprentissage du latin, de langues étrangères comme l’allemand et s'interrogent sur l’interdisciplinarité introduite. Sur certains de ces éléments, nous avons tenté un comparatif européen.

L’apprentissage du latin

En France, l’étude du latin est accessible à partir de la cinquième. En Belgique francophone, le latin fait ainsi partie d’une liste d’options obligatoires à choisir durant les deuxième et troisième années du collège. Le système belge se rapproche de celui qui devrait être mis en place en France.

Ailleurs en Europe, le latin est parfois considéré comme une langue étrangère et est souvent intégré au cursus littéraire. Dans certaines régions d'Allemagne, le latin peut ainsi être choisi comme une seconde langue étrangère et s’intègre dans des filières qui mènent vers l’enseignement supérieur général.

En Espagne, le collège dure une année de plus. La dernière année qui correspondrait donc à notre seconde est une année d’orientation où les élèves ont le choix entre trois filières. Dans la filière littéraire et uniquement dans celle-ci, le latin est obligatoire. Tout comme en Autriche, sans l'aspect obligatoire. Dans ce pays, l'orientation se fait à partir de la quatrième. En Italie, le latin n’est pas étudié avant le lycée et reste réservé à certaines filières.

Les langues vivantes

L’apprentissage d’une, voire de deux langues vivantes est répandu dans l’ensemble des pays européens. Sans toutefois que la seconde langue vivante ne soit obligatoire dans des pays (...)

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