La colère de Faustine Bollaert « révoltée » par ce témoignage dans son émission

La colère de Faustine Bollaert « révoltée » par ce témoignage dans son émission
La colère de Faustine Bollaert « révoltée » par ce témoignage dans son émission

TELEVISION - Enlever tout doute et mettre un nom sur ce qu’il s’est passé. Lundi 22 mai, dans son émission Ça commence aujourd’hui sur France 2, Faustine Bollaert a marqué les esprits après s’être insurgée à la suite du témoignage de l’une de ses invitées.

L’animatrice a présenté un numéro de sa quotidienne sur la thématique « Très jeunes, elles ont eu une liaison avec une star ». Sur le plateau, une femme nommée Christine est venue témoigner de la relation qu’elle aurait eue avec le chanteur Claude François lorsqu’elle était adolescente. La première relation qu’elle aurait eue avec lui aurait alors eu lieu sans le consentement de la jeune femme.

« Même si on n’a évidemment que votre côté de l’histoire. On doit prendre des précautions du fait qu’on est à la télévision. Est-ce que vous dites que Claude François vous auriez violé ? », a demandé Faustine Bollaert. « Je n’emploie pas ce mot-là. On va dire que la première relation était sans consentement », a répondu son invitée. Elle explique pourtant avoir été enfermée à clé par le chanteur et qu’elle n’avait pas souhaité avoir de rapport avec lui.

« Vous avez été violée !  »

Une réponse qui a visiblement touché Faustine Bollaert. « Pourquoi c’est si difficile de le dire ? Vous avez peur qu’on ne vous croit pas ? Moi, je vous crois. Mais je vous crois de tout mon cœur ! » , a-t-elle d’abord assuré à son interlocutrice. Ceci avant de mettre les points sur les i : ce que cette femme a vécu à l’adolescence était bel et bien un viol.

« Vous savez, on reçoit beaucoup de jeunes femmes sur ce plateau qui viennent nous raconter, à Natacha (la psychologue, ndlr) et moi, ce que vous venez de nous dire : “Je n’ai pas pu être violée parce que je n’ai pas crié. Parce que je n’ai pas dit non. Parce que lui, un homme aussi bien, ne peut pas avoir commis ça”. Nous, sur ce plateau, avec Natacha, nous n’avons de cesse de regarder nos invités et de dire : “Si ! Si vous n’avez pas donné votre consentement, vous avez été violée ! ” ».

Face à elle, Christine a cherché à comprendre. « Mais pourquoi j’ai continué après à le voir ? », a-t-elle demandé. Une question à laquelle la psychologue sur le plateau a répondu : « À cause de l’emprise ! Faustine a raison ! Quand il n’y a pas eu de consentement, ça s’appelle un viol ! Peu importe qui c’est ! ».

Et l’animatrice de reprendre, scandalisée : « Moi, en tant que femme ici sur ce plateau, au-delà de Claude François ou n’importe qui, je ne peux pas entendre ça sans m’insurger et avoir l’envie d’embrasser la femme qui est là et que vous représentez ! C’est important pour tous les jeunes qui nous regardent ! Quand on ne donne pas son consentement, c’est un viol ! », a-t-elle martelé. Et de conclure : « On ne donne pas son consentement en étant enfermée à clé. C’est un viol ! Je sais que pour vous c’est très difficile (...) C’est un viol, on dit non, c’est un viol. »

La nécessité de « prononcer les mots justes »

Quelques heures plus tard après l’émission, Faustine Bollaert est revenue sur son coup de gueule. « J’écoute, je comprends, j’accompagne mais parfois il me semble nécessaire de prononcer les mots justes. Peu importe celui dont on parle, au nom de toutes les victimes, au nom de tous les jeunes qui nous regardent, au nom de tous ceux qui ont besoin que le mot “ viol ” soit prononcé ».

« Une tendre pensée à Christine dont l’histoire insupportable m’a révoltée au point de laisser exprimer ma colère. Merci à Natacha Espié pour sa finesse, elle qui a été aussi bouleversée que moi », a conclu l’animatrice.

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