Crise agricole : la FNSEA et les JA appellent « à suspendre les blocages »
Les blocages des agriculteurs en colère se sont poursuivis ce jeudi 1er février en France. Autour de la capitale, les forces de l'ordre ont maintenu la protection du marché de Rungis, où 91 interpellations ont eu lieu mercredi. Emmanuel Macron s'est rendu, lui, à Bruxelles, où la crise agricole européenne s'invite en marge d'un sommet des Vingt-Sept. Voici un point sur la situation.
Le mouvement « ne s'arrête pas », prévient Arnaud Rousseau
Alors que le barrage de l'autoroute A6 sera levé à 10 heures, vendredi matin, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a souhaité rendre « hommage » aux agriculteurs mobilisés. « Ce mouvement ne s'arrête pas, il est juste transformé », a-t-il déclaré sur BFMTV, arguant que si « les annonces du Premier ministre vont dans le bon sens, il manque des choses ».
La Coordination rurale dénonce une « rafle » après les interpellations à Rungis
Karine Duc, coprésidente du syndicat agricole en Lot-et-Garonne, estime que « les mots ne sont pas disproportionnés » : « Quand vous avez des agriculteurs qui viennent sur un site de manière pacifique sans dégrader quoi que ce soit, qui sont interpellés, mis massivement à l'abri pour ne pas dire autre chose... Je ne vois pas quel autre mot on peut utiliser », a-t-elle encore déclaré sur BFMTV.
À Lyon, le blocage est également terminé
Les agriculteurs, mobilisés sur l'A6 au niveau du grand péage de Villefranche-sur-Saône au nord de Lyon, ont quitté jeudi soir le barrage qu'ils occupaient depui [...] Lire la suite