Colère des agriculteurs : d’où vient le fameux bonnet jaune ?

La Coordination rurale en fait du bonnet jaune l'un de ses emblèmes, comme ici, à Agen, dans le Lot-et-Garonne, dont elle contrôle la chambre d’agriculture depuis vingt ans.  - Credit:FRED SCHEIBER/AP/SIPA
La Coordination rurale en fait du bonnet jaune l'un de ses emblèmes, comme ici, à Agen, dans le Lot-et-Garonne, dont elle contrôle la chambre d’agriculture depuis vingt ans. - Credit:FRED SCHEIBER/AP/SIPA

La mode était au gilet, elle est maintenant au bonnet. Mais le jaune, lui, est resté. Emblématique des manifestations des Gilets jaunes en 2018, la couleur couvre aujourd'hui, et de plus en plus, la tête des agriculteurs en colère, y compris ceux qui sont en route pour Paris. Ce bonnet jaune, comme le rappelle Le Parisien, ce lundi 29 janvier, est d'abord un symbole estampillé Coordination rurale.

C'est en effet ce syndicat agricole qui a d'abord utilisé cet accessoire, régulièrement floqué de son sigle, « CR ». Actuel deuxième syndicat national, derrière la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), ses membres défendent une vision « nourricière et rémunératrice » de l'agriculture et sont à la manœuvre des actions les plus musclées de ces derniers jours, notamment dans le Lot-et-Garonne.

« Qu'on en sorte gagnant »

Frank Olivier, président de la Coordination rurale de Charente, a constaté une recrudescence de ces bonnets jaunes sur les blocages : « C'est à notre image : simple, pratique, bon enfant. En ce moment, on est en rupture, on en avait 4 000 à distribuer », se félicite-t-il. « C'est un signe de révolte et on encourage tous les agriculteurs à nous rejoindre sur ces points de blocage », a indiqué la présidente de la Coordination rurale, Véronique Le Floc'h, aux Échos.

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