Cocorico pour le Coq sportif

Ils l’ont tous eu sur la poitrine. ­Yannick Noah, Diego ­Maradona, Michel Platini, Bernard Hinault et tant d’autres. Le Coq ­sportif a été porté par les plus grandes légendes. Incontournable du sport mondial tombé en désuétude au milieu des années 1980, l’équipementier a repris du poil de la bête. Un retour au ­premier plan porté par des partenariats emblématiques avec le Tour de France (2012), l’AS Saint-Étienne (2015) puis le XV de France (2018). Mais c’est en 2020 que la marque française, fournisseur officiel de l’équipe de France olympique entre 1912 et 1972, réalise son plus gros coup en ­décrochant l’appel d’offres de Paris 2024 devant les géants du secteur.

« Les Jeux, c’est l’histoire du Coq sportif, donc c’est obligatoire d’y aller. On avait essayé quatre ans plus tôt mais on n’était pas prêts et ça n’a pas marché. Là, c’était le moment », souligne le directeur général, Marc-Henri Beausire. En tout, ce sont donc 1 100 modèles pour 1,3 million de pièces – dont 150 000 pour la délégation française – qui seront signées Le Coq sportif. Un tour de force pour cette entreprise de 363 salariés qui produira 80 % de la collection dans son usine historique de ­Romilly-sur-Seine.

Une marque en perpétuel développement

Cette ambition retrouvée, c’est au dirigeant suisse arrivé au capital de l’entreprise en 2005, par le biais d’un holding d’investissement, ­Airesis, que l’entreprise la doit. « À l’époque, Le Coq est une filiale d’Adidas, basée en Alsace, qui a quitté son site...


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