« Cocaïne Hippos » : les hippopotames de Pablo Escobar bientôt abattus ?

Ils ont obtenu le surnom de « Cocaïne Hippos ». Et pour cause, leur propriétaire était le criminel le plus connu de l’histoire : Pablo Escobar. Dans les années 1980, le trafiquant de drogue a fait venir trois femelles et un mâle importés en contrebande pour garnir son « arche de Noé ». À des milliers de kilomètres de leur Afrique natale, les animaux ont rapidement commencé à se multiplier, au point qu’aujourd’hui le fleuve dans lequel ils sont installés en compterait 169.

Jeudi 2 novembres, les autorités colombiennes ont donc annoncé que ces imposants hippopotames sauvages pourraient être abattus. Si des « mesures fortes » ne sont pas prises pour les contrôler, la population pourrait atteindre « 1 000 individus d’ici 2035 », indique un communiqué du ministre colombien de l’Environnement et du Développement durable, cité par CNN.

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Après la mort du dangereux criminel de Medellín, le gouvernement avait déplacé la majorité des espèces exotiques qui faisaient partie de sa collection (des kangourous d’Australie, des dromadaires du Sahara, des éléphants d’Inde… Au total plus d’un millier d’animaux sauvages). Mais les hippopotames, trop difficiles à transporter, étaient restés sur place. Exempte de tout prédateur naturel, la population croissante pose ainsi un défi environnemental.

Trois phases mises en place

Depuis plusieurs années, des experts alertent sur le risque envi...


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