Club de strip-tease, voyages, Tinder : les folles dépenses d’un ex « banquier de l’année »

Pierin Vincenz était à la tête de la banque suisse Raiffeisen.
Pierin Vincenz était à la tête de la banque suisse Raiffeisen.

La justice a statué : les visites au club de strip-tease n'étaient finalement pas dans l'intérêt de l'entreprise. À Zurich, en Suisse, Pierin Vincenz, ex-patron de la banque Raiffeisen, vient d'être condamné à trois ans et neuf mois de prison pour gestion déloyale multiple, abus de confiance multiples et faux dans les titres. Avec un complice, dirigeant d'une grande société de cartes de crédit, il est accusé d'avoir placé des « participations occultes » dans des sociétés finalement rachetées par sa banque dans le but de s'enrichir personnellement, précise La Tribune de Genève, qui rapporte l'information.

Mais Pierin Vincenz était également accusé d'avoir largement profité des fonds de son entreprise pour des dépenses personnelles. Sont notamment pointés par la justice des frais d'un montant de 196 000 euros exclusivement consacrés à des visites de clubs de strip-tease. Il aurait également dépensé près de 250 000 euros en voyages. À la barre, Pierin Vincenz assure que ces dépenses étaient justifiées par la nécessité d'entretenir de bonnes relations avec ses clients.

300 000 euros de notes de frais abusives

L'homme, jadis désigné « banquier de l'année » en Suisse, a également qualifié d'« entretien d'embauche » un rendez-vous galant dans un restaurant (avec une note de 700 euros) initié via l'application de rencontres Tinder. « L'entretien des relations a aussi ses limites », affirme le président du tribunal. La RTS ajoute que des voyages privés à Dubai ou à Ma [...] Lire la suite