Ce qui cloche avec la Renault 5 e-tech

Quel lancement pour cette nouvelle Renault 5 e-tech ! Depuis la Tesla Model 3, aucune voiture électrique n’avait autant occupé l’espace médiatique et les discussions sur les réseaux sociaux en France, en tout cas pas d’une manière aussi unanime. La nouvelle Renault 5 a vraiment réussi à séduire au premier coup d’œil beaucoup d’amateurs. C’est ce qu’il ressort de cette journée du 26 février 2024, jour d’officialisation de la R5 électrique.

Est-elle la citadine électrique parfaite pour le marché ? Elle coche beaucoup de cases, mais Renault a quand même dû faire des choix stratégiques, pour certains discutables. En conséquence, elle ne répondra pas aux attentes des clients de véhicules les plus exigeants en la matière : puissance de charge, régénération, conduite « one pedal » ou optimisation de l’espace à bord. Des détails techniques qui peuvent avoir de l’importance. C’est parfaitement normal — les licornes, ça n’existe pas.

Des choix techniques qui peuvent décevoir

Plusieurs caractéristiques de la Renault 5 e-tech font débat parmi les spécialistes des voitures électriques. La Renault 5 ne propose pas plusieurs niveaux de freinage régénératif pilotables depuis des palettes au volant ou depuis l’interface software. Il faudra se contenter d’un simple « mode B » pour accentuer le freinage de la voiture lors du lâcher de la pédale d’accélérateur. Les palettes au volant auraient été à proscrire, parce qu’il y a bien assez d’éléments derrière ce volant. Cependant, il est vrai qu’un réglage logiciel aurait pu être espéré pour être à la pointe de la technologie,

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Crédits photos de l'image de une : Renault 5 au salon de Genève // Source : Raphaelle Baut