Climat : une journée pour "le monde nouveau" et préparer l’avenir

A Toulouse, ce 17 septembre 2021, l’événement "Le monde nouveau", auquel Sciences et Avenir a été convié, aidera pendant une journée intitulée "Sciences et climat" à préciser les meilleures façons de lutter contre le réchauffement planétaire et comment villes, territoires, éducation, entreprises, pourront s’adapter localement à ce nouveau défi.

Il pleut à seaux dans le Gard, même déluge à Agen il y a quelques jours, quand cet été les inondations ont frappé en Allemagne et en Belgique, après et que les incendies ont flambé en Sibérie comme autour de la Méditerranée… Un mois après la remise du dernier rapport du Giec sur le climat, la journée Sciences et Climat, ce vendredi 17 septembre 2021 à Toulouse, organisée dans le cadre de l’événement "Le monde nouveau" (1), auquel Sciences et Avenir a été convié à intervenir, tombe donc à pic.

"La nébuleuse des sceptiques"

Loin des fake news, façon Donald Trump - (6 novembre 2012) - l’important, aujourd’hui, est de faire le point sur ce qu’on sait réellement de l’évolution du climat et se mettre au clair sur des modes d’action concrets. On rappellera que les temps ont changé depuis cette dizaine d’années où Sciences et Avenir, en mars 2010, décryptait pour ses lecteurs les profils de "La nébuleuse des sceptiques", dont les plus influents avaient déjà recours à Internet pour diffuser leurs messages façon Climategate. Il y avait des scientifiques, tel Richard Lindzen du MIT qui remettait en cause les modèles atmosphère-océan, mais aussi des Français comme l’ancien ministre Claude Allègre persuadé que le réchauffement serait bénéfique ou Vincent Courtillot, attaché à traquer l’influence du Soleil sur le climat terrestre. Sans oublier les relais de divers think tanks financés par les lobbys pétroliers dont ExxonMobil.

Aujourd’hui, les messages sont autres. Aux côtés du climatologue Jean Jouzel, co-récipiendaire du Nobel avec le GIEC qui clôturera la journée, de chercheurs comme Christophe Cassou (CNRS au Cerfacs), que nos lecteurs connaissent bien pour ses chroniques mensuelles sur le climat dans Sciences et Avenir, de l’océanologue Catherine Jeandel (CNRS), la spécialiste de ressources en eau Valérie Demarez de l’Université Paul Sabatier (2), décideurs et entreprises se demandent comment préserver leurs territoires et leur activité. Que l’on parle d’agriculture moins [...]

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