« La clim en open space, ça brise des amitiés » : ça chauffe au boulot

Fin juin, le gouvernement a présenté l’acte II de son plan de sobriété, destiné à inciter les Français à réduire leur consommation énergétique cet été. Parmi les « mesures phares », celle de régler la climatisation intérieure (que ce soit au bureau, à la maison ou en voiture) à 26 °C minimum.  - Credit:Raquel Natalicchio/AP/SIPA / SIPA / Raquel Natalicchio/AP/SIPA

La photo représente un boîtier de climatisation fixé au mur. L'écran est visible et accessible, mais les boutons de réglage, eux, sont obstrués par… une tapette à souris. La légende : « Fin de la guerre de la clim au bureau ». Sur les réseaux sociaux, la hausse du mercure s'accompagne inévitablement de commentaires, discussions et plaisanteries sur le thème de la température au boulot. Il faut dire que, sur ce sujet brûlant, les clans s'opposent farouchement. Il y a les accros assumés (« Le bureau, c'est mieux que travailler de la maison. Merci la clim »), les gênés (« Désolé, la planète, mais la clim dans le bureau, c'est trop quali »), les rebelles (« J'ai profité du fait que tout le monde était parti en pause déj pour arrêter les deux clims de l'open space ») et enfin ceux – nombreux – qui râlent contre les collègues et l'univers. « La clim en open space, ça brise des amitiés », lâche même un internaute. Diantre !

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Bien sûr, contrairement aux salariés de certains domaines d'activité (industrie, BTP, restauration…), pour qui les augmentations de température peuvent être redoutables, les employés du tertiaire – qui ont en général une activité physique plus limitée – sont souvent mieux lotis quand la canicule s'abat sur le pays. Il n'empêche que, même pour eux, la polémique thermique monte chaque année un peu plus. « Je travaille dans un laboratoire, témoigne Anna*. La climatisation [...] Lire la suite