La classe politique toujours divisée par le cas Vincent Lambert

Réagissant à la nouvelle de la reprise des soins à Vincent Lambert, ordonnée par la cour d'appel de Paris, des représentants de tous bords politiques ont exprimé leurs divergences mardi.

Réagissant à la nouvelle de la reprise des soins à Vincent Lambert, ordonnée par la cour d'appel de Paris, des représentants de tous bords politiques ont exprimé leurs divergences mardi.

La classe politique reste divisée mardi sur le cas de Vincent Lambert, dont la reprise des traitements a été ordonnée lundi soir par la cour d'appel de Paris, alors que leur arrêt avait commencé dans la matinée. Drame familial devenu bataille judiciaire, la question de l'arrêt des traitements prodigués à Vincent Lambert, dans un état végétatif depuis son accident de la route en 2008, a en effet connu un nouveau rebondissement lundi avec la décision de la cour d'appel de Paris, qui avait été saisie par les parents opposés à l'arrêt des traitements débuté le matin. Pour l'épouse de Vincent Lambert, son neveu et cinq frères et sœurs la poursuite des traitements relève de l'acharnement thérapeutique.

«Je suis effectivement heureux de cette décision», a commenté mardi sur Europe 1 François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux européennes, au sujet de la reprise des traitements, considérant que c'est la «question de notre relation à la dépendance» qui est en jeu dans cette affaire.

«Qui suis-je pour juger?», a questionné sur BFMTV Nathalie Loiseau, tête de liste de la majorité, rappelant qu'elle n'était «ni juge, ni médecin». Elle a également attaqué François-Xavier Bellamy qui avait demandé dès dimanche une prise de parole d'Emmanuel Macron sur le sujet, aussi souhaitée par la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen. «De quoi se mêle monsieur Bellamy ? Je trouve ça choquant», a-t-elle lancé, déclarant trouver «indécent de se livrer à la moindre récupération politicienne sur une tragédie familiale».

De son côté, François-Xavier Bellamy s'est dit «heureux» que le président soit intervenu, regrettant toutefois que sa déclaration ne se fasse pas sur le fond du dossier. «Je n'ai pas à m'immiscer dans la décision(...)


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