Claire Keim : (Le premier venu) : "Avec Pierre Arditi, on est tombés dans les bras l’un de l’autre !"

Qu’est-ce qui vous a d’abord séduite dans Le Premier Venu ?

Claire Keim : Le réalisateur, Michel Leclerc ! J’adore ses films (on lui doit notamment Le Nom des gens et La Lutte des classes, ndlr), sa poésie, son humanité et, en même temps, sa folie et son côté poil à gratter. J’étais extrêmement touchée qu’il ait envie de travailler avec moi.

Pouvez-vous nous présenter Gina, votre personnage ?

Je crois qu’elle ne sait pas trop qui elle est, justement. Sur le papier, c’est une princesse, héritière du roi des épices… Son fiancé la quitte, à quelques jours de leur mariage. Mais elle n’est pas vraiment impliquée dans sa vie. Elle la survole, sans se rendre compte qu’elle est à côté de la plaque. Elle est touchante, parce qu’elle est imparfaite. Pour tenter d’encaisser cette rupture, elle couche avec le premier venu, son garagiste, interprété par Makita Samba.

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Et elle en tombe amoureuse, malgré leurs différences…

Oui, même si au départ, elle est un peu méprisante à son égard. Elle a beaucoup de préjugés… Ce film est une comédie romantique, mais aussi sociale. Il parle d’éducation, de racisme, de la façon dont on traite les minorités… J’ai pris l’habitude de ne pas donner mon avis publiquement, mais quand je trouve un film qui sert des propos auxquels je crois, je suis ravie de me jeter dedans à corps perdu.

Pour la première fois, vous donnez la réplique à Pierre Arditi, qui joue votre père… Comment s’est passée votre rencontre ?

On est tombés dans les bras l’un de l’autre ! Avec Pierre, il nous a semblé incroyable de ne jamais avoir été réunis, parce que dans nos têtes, j’avais déjà été sa fille, et lui avait déjà été mon père. On avait le sentiment de se connaître. Pierre est beau, il est drôle, d’une espièglerie folle. Il est exactement comme on se l’imagine. Je l’adore, et j’adore jouer avec lui.

Étiez-vous heureuse de rejouer dans une comédie à la télé ?

Bien sûr ! C’est beaucoup plus proche de moi que mes rôles habituels. Je suis abonnée à la fille forte mais fragile, à l’héroïne secr...

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