Claire Chazal mène sa barque

Travail, amours, déprimes, tout ce qu'elle vit est intense, profond, douloureux ou au contraire exaltant. Avant ses vacances au large de la Sicile, la journaliste désormais sur France 5 nous a fait ses confidences.

Quarante-deux degrés à l’ombre, à Paris, ce jeudi 25 juillet. Un temps à annuler tous les rendez-vous. Surtout celui de la visite du chantier de la bibliothèque Richelieu. En pleine fournaise, il faut mettre des bottes et porter un casque. De quoi faire un arrêt cardiaque. N’importe quel individu normalement constitué aurait décalé à la semaine suivante. Pas Claire Chazal. « J’avais promis. » Son sens du devoir peut parfois virer à la suffocation. « Oui », admet-elle sobrement. Claire a réussi sa carrière grâce à ce sérieux absolu. Une intégriste de l’effort.

Elle débarque à l’hôtel Meurice après l’épreuve Richelieu – suivie, en plus, d’un déjeuner dans un resto assourdissant ! – fraîche comme une rose, en impeccable robe-chemisier de coton blanc craquant comme du papier, même pas empoussiérée. Mission accomplie. Brushing souple, peau bronzée, elle commande un Perrier menthe qui lui va bien au teint. Madame Parfaite. On est en juillet mais elle prépare sa rentrée : « Passage des arts », la même émission quotidienne culturelle sur France 5, mais moins chère ; davantage de plateau et moins de sujets filmés, trop coûteux. Elle s’adapte. On a prétendu que l’impitoyable présidente de France Télévisions (Delphine Ernotte) voulait virer l’émission de la grille. Claire s’est bagarrée pour la garder. Elle sait qu’on ne va rien lui passer. Ne compte pas ses heures. Elle gagne « quatre fois moins que sur TF1 », mais elle se décarcasse encore plus.

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Les vacances m’angoissent totalement. Je pourrais faire un burn-out estival !

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Dans quelques jours, trêve de l’été oblige, elle embarque sur un bateau avec son fils et des amis pour les îles Eoliennes. Lipari, Vulcano, Stromboli… merveilleux atolls aux panoramas spectaculaires entre(...)


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